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Sauver les cerfs ?

C’est la mission que se sont assignée nos opposants lorsqu’ils viennent perturber nos chasses ; le cerf, en l’espèce, ne sert que d’étendard à leur revendication. Ils veulent « sauver tous les animaux » (sic) et transformer nos forêts en « sanctuaire pour les animaux » (re-sic), aux dires d’un de leurs animateurs les plus ardents. Face à cet objectif, on est en droit de s’interroger : la faune sauvage est-elle en voie de disparition dans les forêts françaises ?

L’étude de la documentation éditée par l’ONCFS (1) apporte, à cette question, une réponse très claire : c’est non. Les populations de grands ongulés, notamment, se portent très bien sur le territoire national. Entre 1979, date de l’instauration du plan de chasse, généralisé à l’ensemble du territoire national en vue de « créer un nécessaire équilibre agro-sylvo-cynégétique » et 2016, les prélèvements de grands ongulés ont progressé considérablement. Pour les cerfs, ils ont été multipliés par 7*, pour les chevreuils par 9* et pour les sangliers par 12*. Ces prélèvements sont décidés par le Préfet sur proposition de la CDCFS (2), en fonction des populations d’animaux estimées, chaque année au printemps, territoire par territoire.

En 1985, le cerf occupait 25% du territoire boisé national, et 45% en 2005* et « l’augmentation des tableaux de chasse annuels montre qu’ils demeurent globalement insuffisants pour stabiliser les effectifs nationaux* ». Quant aux chevreuils et aux sangliers, point n’est besoin de longues études pour constater, dans toutes les forêts françaises, que leur population est en forte croissance.

D’où vient donc ce décalage entre le « combat » de nos opposants et la réalité ? Quel endoctrinement les a conduits à présenter des contre-vérités comme d’urgentes nécessités ?

La réponse est simple : la confusion des sentiments. La reproduction de la faune sauvage, contrairement à celle des animaux domestiques, n’est pas contrôlée par l’Homme, par définition. Dès lors, l’obligation de « créer un équilibre agro-sylvo-cynégétique », afin de rendre compatibles l’existence de la faune sauvage et les activités humaines, conduit l’Homme à réguler ces populations. Il est, parallèlement, du devoir de l’Homme de limiter ces régulations dans le souci de la survie des espèces sauvages.

C’est pourquoi la faune sauvage ne peut être considérée individu par individu, mais dans la globalité de chacune de ses espèces. Notre devoir n’est pas de sauver tel ou tel cerf/chevreuil/sanglier, mais de garantir une prospérité des espèces compatible avec les activités agricoles et sylvicoles.

La question est de savoir si la faune sauvage doit être conservée sur le territoire national. A cette question, les veneurs répondent positivement, et s’engagent dans sa gestion.

1.  Office National de la Faune Sauvage. Établissement public sous la double tutelle des Ministères chargés de l’Écologie et de l’Agriculture, l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage remplit cinq missions principales répondant aux axes majeurs de la dernière Conférence environnementale, dans la suite du Grenelle de l’Environnement : la surveillance des territoires et la police de l’environnement et de la chasse, des études et des recherches sur la faune sauvage et ses habitats, l’appui technique et le conseil aux administrations, collectivités territoriales, gestionnaires et aménageurs du territoire, l’évolution de la pratique de la chasse selon les principes du développement durable et la mise au point de pratiques de gestion des territoires ruraux respectueuses de l’environnement, l’organisation de l’examen et la délivrance du permis de chasser.

2.  Commission départementale de la chasse et de la faune sauvage
*source ONCFS

Photo : Fabrice Toutée

A la Une, cette semaine

Nous avons sélectionné pour vous les articles les plus pertinents consacrés à la vènerie : Causette, Le Figaro, Sud-Ouest, RTL, Ouest France, Le Parisien Week-end… tous contribuent à faire découvrir la vènerie à leurs lecteurs, d’une manière… ou d’une autre !

 

[Extrait de CAUSETTE]
Taïaut, taïaut : mon week-end avec les antis

«Baisse du prix du permis, campagne de pub présentant les chasseurs comme les premiers écologistes de France », la chasse est au centre de l’actualité, malgré l’opposition croissante qu’elle suscite. C’est dans ce contexte un peu plombé que nous avons suivi une chasse à courre, en compagnie de celles et ceux qui tentent de les faire interdire. Sacrebleu ! »

 

 

 

[Extrait du CP de la Société de Vènerie]
Pour empêcher la chasse, ils prennent tous les risques !
« Les opposants à la chasse à courre prennent des risques gravissimes au détriment de la sécurité de tous ! La pression incessante que les opposants à la chasse à courre et antispécistes radicalisés devient dangereuses.»

 

[Extrait du FIGARO]
La tension monte entre Pro et Anti chasse à courre
« Une personne inconsciente au sol, entre la vie et la mort, ayant subi plusieurs massages cardiaques avant l’arrivée des secours. À quelques pas de là, une dizaine de militants de l’AVA-Bretagne s’esclaffant. »

 

 

[Extrait LE PARISIEN (WEEK-END)
La chasse, une passion qui dérange

«Même si les défenseurs des animaux et des promenades dominicales en forêt protestent contre la chasse, la France compte le plus gros contingent de pratiquants en Europe, avec 1,2 million d’adeptes. Portraits de ceux qui l’aiment et la défendent, par-delà les contestations.»

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[Extrait du OUEST FRANCE]
“La vènerie, ce n’est pas des aristos à cheval !”

« Les clichés ont parfois la vie dure. La chasse à courre en est l’une des victimes. L’objectif d’Henry Séchet, comme Antoine Santos est aujourd’hui de redorer l’image de la chasse à courre et de donner leur vision de la nature. Car il est clair, selon eux, « qu’il n’y a pas de manière plus naturelle de chasser, et nous ne sommes pas des tueurs ». La preuve : la moyenne de prise d’un animal est d’1 sur 4. La vènerie repose essentiellement sur la meute.»

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[Extrait de la GAZETTE DU MORBIHAN]
Chasse à courre : ces jeunes qui préparent la relève

«Nourris au biberon de cette passion par une forte culture familiale, ils citent souvent un aîné à qui ils doivent d’avoir reçu cette passion. Héritage familial chez Louis, quant à Jérémy, il cite l’ancien piqueux Paul Jubert qui « lui a tout appris.»

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La vènerie sous haute surveillance
La Société de Vènerie, qui représente les chasseurs à courre de France, a pris connaissance du tract diffusé par le syndicat Alliance Police Nationale concernant la mobilisation des policiers de l’Oise.
 
[Extrait de l’Emission RTL Les Petits Matins]

 

[Sud Radio]
Débat : La chasse, faut-il la préserver ou la tuer ?
«Ces gens sont des intégristes. Aujourd’hui, cerfs et chevreuils pullulent, malgré le fait qu’il y ait des chasses tous les jours pour limiter leur prolifération qui cause accidents de la route et dégâts agricoles.»

 

 

[Campagne d’affichage]
Quand les vegans s’égarent à Saint Lazare et dans le métro parisien

 

 

La grande Teychoueyre

C’est avec émotion que les veneurs girondins ont pris connaissance dans la matinée du dramatique incendie survenu au cours de la nuit dernière au domicile de Jacques et Vèronique Brouqueyre au lieu dit Le Gart qui a totalement anéanti leur écurie et leur chenil et dont on ne connait pas pour l’heure l’origine.

Si la majorité des chiens ont pu être sauvés, on déplore malheureusement 3 chevaux de morts ainsi que plusieurs chiens et presque tous ses chiots à l’élevage.

Dans le traumatisme ainsi créé pour le maître d’équipage, son épouse et leur fils Jean, nous voulons les entourer de notre sympathie, de notre amitié,  et leur dire que nous nous tenons à leurs côtés pour les aider à surmonter cette bien dure épreuve.

A la Une, cette semaine

[Extrait du CHASSEUR DE NOUVELLE AQUITAINE]
Chasse à courre : les veneurs contre-attaquent

«Les opposants à la chasse à courre n’ont aucun scrupule à trafiquer les vidéos, tordre le cou à la réalité, inventer des éléments à charge. Voici les arguments qu’ils mettent en avant pour qu’elle soit déconsidérée. Et en réponse, les positions de la vènerie.»

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[Extrait MAGAZINE 6 MOIS, LE XXI SIÈCLE EN IMAGES]
La vènerie de père en fille

« Mickaël Perennez, maître d’équipage du Rallye Armor, avec sa fille Barbara Perennez après une journée de chasse, dans la forêt de Lanouée, en Bretagne. En 1967, Christian Perennez père crée le Rallye Armor, une association dédiée à la chasse à courre aussi connue sous le nom de vénerie, du latin venari qui signifie chasser

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[Extrait du PARISIEN]
Oise : 18 000 chasseurs retrouvent la forêt ce dimanche

« Alors que la chasse générale ouvre ce dimanche, la majorité des pratiquants du département n’appréhende pas le retour sur le terrain, malgré les polémiques qui entourent la vénerie depuis un an.»

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[Vidéo de l’Oise Hebdo]
Chasse à courre : “On est dans la loi”

« Alain Drach revient en pleine reprise de la saison, sur cet épisode qui a médiatisé le collectif AVA, et répond aux critiques formulées contre cette pratique jugée par ses opposants comme barbare.»

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[Extrait de OUEST FRANCE]
Des chasseurs sachant ne pas chasser
 
« On travaille beaucoup sur le dossier de l’éducation à l’environnement et cela porte ses fruits. Découvrir la nature au lever du jour plaît beaucoup aux jeunes. La petite vènerie aussi se développe : sans port d’arme, où on suit les chiens dans la voie du lièvre. La vènerie attire beaucoup les femmes.»

 

 

[Extrait de RENAISSANCE]
Chasse à courre : ces jeunes qui préparent la relève

«Nourris au biberon de cette passion par une forte culture familiale, ils citent souvent un aîné à qui ils doivent d’avoir reçu cette passion. Héritage familial chez Louis, quant à Jérémy, il cite l’ancien piqueux Paul Jubert qui « lui a tout appris.»

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Et si la solution se résumait au mot courtoisie ?

Et si la solution aux incompréhensions que suscite actuellement la vènerie se résumait au mot COURTOISIE ?

Courtoisie des veneurs à l’égard de leurs suiveurs, fidèles ou occasionnels. Ils sont ceux qui fréquentent notre monde si méconnu du grand public. Ils sont donc ceux qui parlent de nous avec la meilleure expertise reconnue.

Courtoisie à l’égard des autres usagers de la forêt ; convenons que l’irruption soudaine du train des équipages peut être un spectacle surprenant : quelques dizaines de chiens hurlant (quand tout va bien, du moins), suivis de veneurs à pied essoufflés et transpirants, ou bien chevauchant des montures marchant au grand trot et sonnant de la trompe de chasse, ont de quoi effarer le promeneur du week-end, ses enfants et leur animal de compagnie. La courtoisie du premier regard, la bienveillance des premiers propos sont déterminants dans notre acceptation.

Courtoisie des suiveurs de la chasse ; moteurs ronflants et manœuvres hardies tranchent désagréablement avec le calme et la sérénité recherchés par les promeneurs.

Courtoisie avec les riverains des territoires sur lesquels l’équipage chasse ; est-il besoin de préciser que dès lors que l’on n’est plus sur son territoire de chasse, on est chez « quelqu’un » qui n’a pas obligatoirement envie de voir débarquer la caravane de la vènerie, et son cortège de chiens, chevaux et suiveurs.

Courtoisie avec les populations que nous croisons ensuite au quotidien, et pour qui nous sommes, avant tout, « ceux qui chassent à courre ».

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Longtemps crédités d’une courtoisie particulière, les veneurs ne bénéficient plus de cette réputation flatteuse. La faute à l’évolution des mœurs faisant paraître nos usages comme ceux d’une autre époque ; la faute aussi à certains d’entre nous dont le comportement a durablement écorné cette belle image.

L’absence de courtoisie, puisque c’est bien cela que nous entendons dénoncer, est le meilleur atout de nos opposants, qui stigmatisent à l’envie nos prétendus privilèges et notre accaparement des espaces. Arguer de ce qu’on « a payé » au mépris de notre environnement est la pire des inconvenances qui nous sera aisément opposée par nos détracteurs. Croiser des promeneurs sans les saluer ou traverser la propriété d’autrui sans lui en demander le passage réveillera chez nos compatriotes le sentiment de notre arrogance prétendument aristocratique. Toiser du haut de nos chevaux un riverain mécontent ne fera que renforcer sa colère.

De tout cela, veneurs et suiveurs doivent, plus que jamais, être conscients.

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Un proverbe chinois prétend que « l’homme courtois ne marche pas sur l’ombre de son voisin ». Soyons une peu chinois !